Intérêts SEO pour une PME / TPE à se positionner sur internet

Ce matin, en me connectant à Viadeo, j’ai remarqué une demande sur un groupe de discussion. A savoir répondre à un questionnaire sur les TPE/PME et les intérêts qu’elles auraient à développer leur notoriété et e-reputation sur internet.
Je pense que chaque initiative est intéressante et c’est Jonathan Geyler, chef de projet chez Advence, qui propose ce questionnaire pour son mémoire intitulé :

 

« Quels sont les risques pour les Tpe/Pme si elle ne sont pas présentes sur le web et les dangers liés à l’e-réputation lors de leurs entrées sur ce nouveau territoire de communication ? »

Je vous propose ici mes réponses et ma vision des TPE / PME sur internet.
(le lien vers le questionnaire est en bas de page)

 

1. Quels sont les risques pour les entreprises (Tpe/Pme) qui n’ont aucune présence (notoriété) sur internet à l’heure actuelle ?

Etre présent sur internet est devenu une nécessité, voire une obligation pour n’importe quelle société. Les entreprises peuvent choisir d’utiliser les services d’une société, mais bien souvent les prix sont élevés pour une TPE / PME.
Cependant, des solutions, type WordPress existent et facilitent le quotidien de milliers de TPE. Ces solutions permettent rapidement de créer un site internet et de présenter sa société ou vendre ses produits.
Sans aucune présence internet, la concurrence prendra des places de marchés importantes car beaucoup de recherches, de décisions et d’achats sont effectués par ce canal.

 

2. Une Tpe/Pme qui se crée une notoriété sur le web ne risque-t-elle pas de se retrouver dans les abimes des moteurs de recherches ?

Le travail d’optimisation pour les moteurs de recherches, appelé également SEO est un travail qui demande du temps et beaucoup d’analyse, et en conséquence d’investir un peu d’argent.
Les coûts liés au référencement peuvent donc se révéler importants pour une jeune TPE / PME
De plus en plus de sociétés ont compris l’intérêt du référencement naturel car c’est le levier marketing qui propose le plus fort R.O.I.
Mais sans investissement et sur un secteur concurrentiel, il est difficile d’envisager que l’entreprise reste viable sur internet.

 

3. Les nouvelles règles en termes de référencement naturelle (Google Panda et Pinguin) vont-elle permettre de redistribuer les cartes ? Les TPE/PME vont t-elles pouvoir ressortir plus facilement sur des mots clés (expressions) déjà fortement concurrentiels ?

Les mises à jour de l’algorithme de Google ont été développées pour limiter le spam (Panda) et sanctionner la sur optimisation de son site internet (Pingouin).
Cependant, la majorité du travail en SEO repose sur des optimisations propres par rapports aux recommandations des moteurs de recherche.
Il est cependant possible pour n’importe quelle société (TPE ou grande entreprise) de mieux ressortir si optimisations effectuées sont propres et en accord avec les guidelines.

 

4. Quels conseils donneriez-vous à une Tpe/Pme qui débute sur le web ?

Investir sur du référencement pour du long terme. Le travail effectué en SEO sera pérenne pour la suite.
Un lancement de site peut s’accompagner également de publicités Google Adwords afin de soutenir le trafic du site pendant les 3 premiers mois.

 

5. Y a-t-il une réelle utilité et un impact pour les Tpe/Pme présentes sur les réseaux sociaux ?

Comme dans chaque levier marketing, cela ne sert à rien de créer une présence juste pour faire comme tout le monde.
Il faut que chaque action soit réfléchie et anticipée. Créer un compte Facebook et Twitter par exemple peuvent être des portes d’accès importantes, mais il faut penser à animer ses pages, réagir avec ses fans / followers.
A défaut, une marque qui ne réagit pas à des questions, des remarques, risque de donner l’impression qu’elle est passive.
L’impression générale ne sera pas bonne pour l’internaute.

 

6. Comment une Tpe/Pme avec peu de moyens peut-elle intégrer le consommateur dans sa stratégie sur les réseaux sociaux ?

Sur internet, une société peut réussir avec peu de moyens.
Un buzz marketing, ou marketing viral sera toujours très bien perçu pour un lancement.
Par exemple, une société qui vend des glaces pourra proposer à ses followers twitter des réductions ou des offres gratuites aux 100 premiers clients.
Le but est de faire parler de soi et de faire connaître le produit.
Si ce sont les autres qui le font, cela ne coûte rien.

 

7. Pourquoi les marques ont-elles peur d’aller vers les réseaux sociaux et au contraire quelles sont leurs motivations à aller sur les réseaux sociaux ?

En se positionnant sur un réseau social, une marque doit accepter d’être plus proche de son consommateur.
Sur un réseau social, c’est le consommateur qui a le pouvoir, et non la marque.
Certaines sociétés ont donc peur de cela, peur de ne pas maîtriser un buzz mal orchestré ou peur de perdre le contrôle de la situation.
La motivation peut se retrouver dans cette proximité. Cela rassure également le consommateur de poser une question et d’avoir une réponse quasi instantanée et de ne pas avoir à payer un numéro surtaxé.

 

8. De quelle façon une entreprise doit-elle réagir de façon générale face à une situation de bad buzz ? et quel type de communication est à privilégier sur les réseaux sociaux ?

Bien souvent, les sociétés préfèrent se renfermer plutôt que de communiquer.
Certaines vont mêmes jusqu’à supprimer, ou essayer de supprimer ce bad buzz.
Le problème est que sur internet, on ne fait pas disparaître toutes les traces et un bad buzz peut aller très vite sur les réseaux.
La meilleure des communications est de présenter ses excuses aux consommateurs, d’accepter les remarques. Et si la situation le permet, tourner un dérision son échec peut être très bien perçu.

 

9. Selon vous quels seront les nouveaux axes de communications importants sur le web dans les prochaines années ?

La vidéo, la TV connecté et le développement de la mobilité et des applications mobile tablettes et smartphone.

 

10. Quelle vision avez-vous du référencement pour les années à venir ?

Le référencement évolue depuis toujours, et évoluera en fonction des guidelines des moteurs de recherche, mais également des besoins clients.
Le référencement se tournera clairement plus vers le local et le hyper-local.

 

Si vous souhaitez répondre au questionnaire, c’est ici : mémoire sur la présence web des TPE / PME

Crédit photo : http://www.etapeparetape.net

4 Réactions

  1. Pour un artisan de type menuisier ou jardinier il n’y à aucun intérêt à être sur internet, d’ailleur en campagne très très peu d’entreprises de ce type ont des sites internet, elles sont toutes débordées de travail car c’est le bouche à oreille local qui fait tourner leur affaire…

  2. Bonjour,

    Merci pour ce partage. Je rejoins ton avis, peu importe la taille de l’entreprise le SEO et ses règles s’appliquent.

    ET pour moi l’intérêt du SEO pour les TPE et PME est encore plus grand car se sont des petites structures donc moins connues que des grandes multinationales. Elles doivent donc impérativement travailler leurs positionnements SEO.

  3. Bonjour,
    Je suis d’accord avec toi quand tu dis que peu importe la taille de l’entreprise, si on fait du seo dans les règles et si on a un contenu de qualité, on peut très bien tirer son épingle du jeu. J’ai vu plusieurs exemples autour de moi pour illustrer ceci et avec google, respecter ses consignes, ca paie toujours.

  4. En ce qui concerne le SEO, c’est sur que plus les sociétés seront petites et plus elles seront réticentes à investir de l’argent, surtout que c’est à long terme qu’elles verront vraiment ses effets, mais c’est une étape qu’elles doivent quand même accepter si elles veulent rester en place sur le net.

Je veux réagir à cet article et donner mon avisRépondre à AFER